La chimie végétale a fait des progrès considérables depuis le début du XIXème siècle. Depuis cette époque, la découverte de nouvelles molécules issues du règne végétal n’a cessé de progresser conjointement grâce à la perspicacité des chercheurs mais aussi aux progrès des outils analytiques.
Ces outils spécialisés tels que la chromatographie sur couche mince, liquide ou gazeuse, la spectrométrie de masse : la spectrophotométrie, la résonance magnétique nucléaire ou les microsondes laser.
Cependant, l’utilisation médicale des huiles essentielles est attestée dès l’Antiquité, avant de connaître un essor au Moyen Âge sous l’impulsion d’Avicenne, médecin Perse.
Le procédé d’extraction reste le même depuis des siècles même si l’amélioration des moyens techniques a permis d’obtenir des huiles de plus en plus pur.
Tout d’abord les plantes sont récoltées (selon la plante, une partie différente de celle-ci sera distillée), puis elles seront séchées ou non, hachées ou non selon les essences, avant d’être plongées dans l’eau d’un grand contenant.
On place alors une source de chaleur sous celui-ci et la vapeur se dégageant sera conduite au travers de tubulures progressivement refroidies afin de transformer cette vapeur en liquide.
Ce liquide chargé des principes actifs de la plante est l’huile essentielle. De par sa composition plus légère et huileuse elle restera à la surface de ce que l’on appelle l’hydrolat et sera composée de la majeure partie des principes actifs de la plante.
De nos jours, les huiles essentielles biologiques sont très concentrées en composants actifs et doivent donc être utilisées avec prudence. En application externe, elles doivent être mélangées à de l’huile végétale pour ne pas agresser l’épiderme et ne pas être administrées aux femmes enceintes et aux enfants. En diffusion dans l’atmosphère, elles sont déconseillées si vous avez un animal de compagnie.