La Ferme de l’Ours
Bio et Paysans : de la graine à l’huile essentielle
Une courte histoire de la Ferme de l’Ours
Au cœur du Bocage Normand, dans un site préservé, riche en biodiversité, nous produisons des huiles essentielles certifiées en Agriculture Biologique.
L’origine de la Ferme de l’Ours
Fils d’un agriculteur céréalier non convaincu par le bio, j’ai d’abord quitté les champs pour la ville. A trente ans, après plusieurs années dans l’hôtellerie parisienne, j’ai soudain eu besoin de mettre les mains à la terre.
Un tour du monde m’ayant permis d’observer les paysans de différentes conditions, de découvrir des espaces n’ayant pas été dénaturés et d’autres totalement désertifiés, j’ai voulu travailler avec la terre, en Normandie, ma région natale, en mettant en place une agriculture respectueuse de l’environnement. J’ai entrepris cette reconversion dans la Manche, terre généreuse, permettant une agriculture de qualité, diversifiée.
Son climat océanique, avec ses précipitations abondantes et sa douceur, permet de garantir une irrigation naturelle et de cultiver une grande diversité de plantes.
La ferme s’étend sur une dizaine d’hectares sur les coteaux de la vallée de la Vire, qui sont orientés Plein Sud pour la majeure partie. Celles-ci offrent une exposition idéale pour garantir de bons rendements en huiles essentielles.
Notre savoir faire & nos produits
A la Ferme de l’Ours, nous cultivons des plantes aromatiques et médicinales, en respectant le cahier des charges de l’Agriculture Biologique (AB), dans le but de les transformer en huiles essentielles et hydrolats aromatiques.
J’essaie d’appliquer les techniques de l’agro-écologie en combinant rotations culturales et différents types de plantes cultivées. Les parcelles sont entrecoupées de haies bocagères (plantation de plus de 500 mètres de haie en 2019) pour donner une dimension agro-forestière au projet.
Il est prévu d’implanter une quarantaine d’essences de plantes aromatiques et/ou médicinales au courant des quatre prochaines années. On y cultive aussi des céréales, pour une rotation des cultures et pour une transformation ultérieure éventuelle en huiles végétales.
C’est un microcosme ouvert et vivant induisant une riche biodiversité où les acteurs de l’écosystème interagissent les uns avec les autres. Une philosophie qui tend à l’autonomie, avec une approche similaire à celle de la permaculture dans sa vision globale.